Soprema, spécialiste de l’étanchéité et de l’isolation, prend très au sérieux le développement de nouveaux matériaux issus de la biomasse. Le groupe a voulu tester la communauté académique de Strasbourg en lançant un défi transdisciplinaire à travers les différents campus.
Un don de 2,3 M€ capitalisé permet, grâce aux intérêts générés, de financer durablement des projets de recherche d’intérêt pour Soprema. Un challenge est lancé régulièrement à l’ensemble des laboratoires strasbourgeois pour développer des projets de recherche sur des thématiques en lien avec les matériaux bio-sourcés, bio-dégradables ou issus de nos déchets.
Premier lauréat de cet appel à projet en 2014, le laboratoire de Nicolas Giuseppone a élaboré rapidement des matériaux polymères auto-réparants et recyclables qui ont trouvé une application industrielle prometteuse.
Ensuite, le développement de ces matériaux à l’échelle industrielle a été soutenu par un financement public ANR de 433k€ en 2017, un bel effet levier où les coûts et les risques du projet sont partagés.
En 2021, avec une participation de 480k€, la région cofinance des bourses doctorales au sein de la Graduate School CSC, un financement stratégique contribuant à l’attraction de talents internationaux, responsables et créatifs, prêts à relever les plus grands challenges sociétaux à venir dans les domaines de prédilection de la banque : environnement et santé.
AXA research fund a pour mission de soutenir la recherche pour répondre à des problématiques très concrètes, notamment dans le domaine de la santé.
En 2009, AXA a réalisé un don capitalisé de 2,25 M€, permettant la création d’une chaire en chimie supramoléculaire aujourd’hui hébergée à SysChem.
La capitalisation des fonds a permis à Luisa De Cola, chercheuse renommée spécialement recrutée à l’occasion de la création de la chaire, de disposer de moyens pérennes pour mener ses recherches.
La chercheuse a développé des nano-conteneurs capables de transporter des médicaments, de l’ADN ou des enzymes jusqu’aux cellules malades cibles, une alternative à la chimiothérapie classique et un espoir de nouvelles thérapies pour les maladies liées à l’âge.
Luisa De Cola a démontré avec brio son efficacité à produire des résultats en recherches appliquées à la médecine : depuis 2013, son laboratoire a publié 90 articles, déposé 32 brevets et créé une start-up !
En 2016, le groupe Solvay a créé le Fonds Ernest Solvay pour la chimie à Strasbourg, 500 k€ destinés à soutenir des thèses de haut niveau. Un fonds complété par un cofinancement de même montant venant directement des fonds propres de la fondation.
Pour l’entreprise, cette collaboration permet de renforcer ses relations avec la recherche académique et d’accéder à un vivier de jeunes talents exceptionnels.
Le premier lauréat, Chang-Bo Huang de l’East China Normal University à Shanghai, a réalisé sa thèse au sein du laboratoire de Paolo Samorì. Son doctorat portait sur un sujet novateur autour des nano-structures supramoléculaires pour l’électronique et les capteurs.
Au cours de sa thèse, Chang-Bo Huang a échangé avec Solvay à de nombreuses reprises : visite des locaux industriels de son pays d’origine, tenue d’une conférence au sein de l’entreprise, rencontre avec un laboratoire de Solvay pour échanger sur les recherches communes, etc. Toutes ces interactions avec Solvay en font de cet étudiant un ambassadeur naturel de l’entreprise.